lamier pourpre

Une dégaine d’ortie, un goût de betterave, au printemps, le lamier pourpre envahit tellement nos pelouses qu’on finit par ne plus le remarquer du tout. Et pourtant, c’est une plante comestible qui vaut bien qu’on se baisse pour la cueillir.

nom latin : lamium purpureum
noms usuels : ortie rouge
cueillettes : avril à octobre
habitat(s) : prairies, pelouse

Première chose à savoir à son propos : malgré son surnom « d’ortie rouge », le lamier n’est absolument pas urticant, et il n’est pas du tout une ortie. Il pousse en grandes colonies, un peu partout, surtout en ville et en village, où il faut éviter les zones polluées pour le ramasser. Il présente un goût et une odeur de betterave, avec un fond un peu « terreux ».

Comment trouver le lamier pourpre ?

Rien de plus facile que de trouver du lamier pourpre. le plus difficile est de trouver un coin non-pollué et si possible non-souillé par les déjections canines. On en cueille les têtes, qu’on peut cuisiner aussi crues que cuites.

Confusions possibles et précautions

Il existe un risque de confusion avec le lamier tacheté, dont les feuilles sont également pourpres, mais beaucoup plus grand (jusqu’à 80cm de hauteur). Cette confusion est sans conséquence, ce dernier étant aussi comestible.

Il convient d’éviter les zones polluées ou souillées pour ramasser le lamier pourpre. Il convient aussi de le laver au vinaigre blanc, surtout si vous ne le faites pas cuire ensuite.

Photos de lamier pourpre

Nos recettes

Cru ou cuit, le lamier pourpre réserve son goût un peu « terreux » de betterave aux amateurs de cuisine sauvage et… rustique !

– salade sauvage printanière façon alsacienne