On se dépêche de publier cette recette, car, entre le temps de macération et les différents tests, les fleurs de sureau sauvage ne sont plus très nombreuses dans la nature. Il faut dire qu’on a fait plusieurs essais avant de parvenir à ce cocktail, que nous avons surnommé le Charlequint, pour Charles Quint, Empereur du Nouveau-Monde (et du rhum, donc !) et Comte de Bourgogne (de Franche-Comté, d’où vient notre sureau).

vin de sureau et rhum

du vin, de la fleur de sureau, du rhum et de la cassonade, le Charlequint !

Nous sommes partis d’une recette de vin de sureau, nous avons remplacé le vin blanc par du rosé, pour la couleur, l’alcool de fruit par du rhum et le sucre blanc par de la cassonade, pour le côté exotique. Résultat : un cocktail à consommer avec (beaucoup de) modération !

Recette du vin de sureau façon rhum arrangé

1l de vin rosé, pas trop bas de gamme
une dizaine de belles fleurs de sureau (ombelles)
1 verre de rhum
80 grammes de cassonade
(en proportion)

Laver consciencieusement les fleurs de sureau, puis ajouter ces ombelles dans le vin. Laisser macérer trois à quatre jours (récipient fermé ou non), dans un local frais. Repousser de temps à autre le sureau dans le liquide, car il remonte en surface. Retirer les fleurs et filtrer.

Mélanger au vin le rhum et la cassonade. Remuer jusqu’à obtenir l’homogénéité. Il peut subsister un léger dépôt, qui ne pose aucun problème (c’est du pollen, donc du goût !). Mettre en bouteille et laisser reposer au moins deux semaines dans des bouteilles fermées, dans une pièce fraîche.

On dégustera ce vin de sureau façon rhum arrangé frais. Il va évoluer au fil du temps.