Non, nous ne sommes pas devenus complètement dingues… Pas question de manger des perce-neiges, potentiellement toxiques. Non. C’est juste qu’après un long hiver, nous rongions notre frein de retrouver les plantes comestibles printanières dont nous savons pouvoir faire des salades savoureuses et originales.

salade sauvage printanière

un peu de Melfor pour un « coucou » à l’Alsace voisine avec cette salade sauvage printanère

Pour préparer cette salade sauvage printanière, il ne nous a pas fallu nous promener bien longtemps dans la nature. Car celle-ci est généreuse, surtout à cette période de l’année. On évite les coins potentiellement pollués (champs non-bio, bords de routes fréquentées) et on met dans notre panier de quoi se régaler.

Recette de salade sauvage printanière façon alsacienne

quelques feuilles de batavia
quelques jeunes pousses d’ail champêtre
quelques fleurs de violettes (sans la tige)
quelques jeunes feuilles de coucou
quelques lamiers pourpres
quelques brins de pulmonaires
trois œufs
lardons
huile de noix
melfor
sel, poivre

Tout d’abord la salade elle-même (laver vos cueillettes sauvages au vinaigre blanc). Déchirer quelques feuilles de batavia, puis sélectionner les plus jeunes feuilles de coucou des bois. Ajouter les têtes de lamiers pourpres. Retirer les tiges des violettes, puis ajouter uniquement les pétales de la pulmonaire (la fleur elle-même). Ajouter enfin quelques tiges d’ail champêtre entières ou grossièrement ciselées.

salade sauvage végétarienne

la version « végétarienne » de cette salade sauvage, avant les œufs et les lardons

Faire cuire durs les œufs, les découper dans la salade, puis ajouter les lardons grillés. Pour la sauce, nous avons opté pour une vinaigrette « à l’alsacienne » en mariant de l’huile de noix avec du melfor, légèrement salée et poivrée. Et c’est prêt !