Quiches comtoises aux deux aulx sauvages
L’ail des ours nouveau est arrivé en Nord Franche-Comté. L’occasion d’une petite promenade en famille du côté de Luxeuil-les-Bains et d’une récolte de jeunes pousses de cet excellent comestible au goût prononcé. L’occasion aussi de comparer notre cher ail champêtre à son cousin plus couru, allium ursinum, dont on dit que les plantigrades se régalaient quand ils peuplaient encore nos forêts.
Un bouquin emprunté à la BM de Vesoul (Glaner dans l’Est, Alsace, Lorraine, Franche-Comté) nous ayant suggéré une recette de tarte à l’ail des ours, nous avons décidé d’adapter le tout à notre manière pour créer deux quiches comtoises, l’une à l’ail champêtre, l’autre à l’ail des ours.
Recette pour l’appareil des quiches comtoises
deux œufs
100 ml de crème
moutarde
sel, poivre
Mélanger l’ensemble des ingrédients dans un saladier.
Quiche comtoise à l’ail champêtre
pâte brisée
ail champêtre
bresi comtois (à défaut, prendre de la viande des Grisons)
morbier
Disposer la pâte brisée au fond d’une moule à tarte et y déposer l’ail champêtre frais finement ciselé. Puis le bresi, ainsi que le morbier, préalablement coupé en petits morceaux.
Ajouter la moitié de l’appareil et faire cuire pendant environ 30 minutes, thermostat 180°C.
Quiche comtoise à l’ail des ours
pâte brisée
ail des ours
saucisse de Morteau (ou Montbéliard)
comté
Faire cuire la saucisse dans l’eau (temps précisé par le fabricant, en général 40 minutes) sans la piquer ! Pendant ce temps, faire revenir l’ail des ours grossièrement ciselé dans un peu de beurre, pendant quelques minutes. Débiter la saucisse en tranches plutôt fines.
Disposer la pâte brisée au fond d’une moule à tarte et y déposer les tranches de Morteau puis répartir l’ail sur l’ensemble, ainsi que des morceaux de Comté découpés en petits bouts.
Ajouter la moitié de l’appareil et faire cuire pendant environ 30 minutes, thermostat 180°C.
A l’arrivée, deux quiches qui n’ont rien à voir. La première est plutôt douce. La seconde, excellente, a, disons, un certain caractère. « Ce n’est pas pour ces François », comme dirait Thiéfaine.