Cynorhodons, églantier, rosier sauvage ou encore gratte-cul… En hiver et sous nos latitudes, c’est une des rares sorties « cueillette » possibles. L’occasion de retrouver une vieille recette de nos grands-mères (ou même arrières-grands-mères), au nom si délicat et poétique : la gelée de gratte-cul.

gelée de gratte-cul

mamie avait déjà fait plein de confitures, mais jamais de gelée de gratte-cul !

Pour une première tentative, nous nous sommes contentés de quatre pots de confiture. Pour essayer, pour goûter. Et grâce à l’aide de la mamie de Salomette, l’essai s’est avéré concluant…

Recette de la gelée de gratte-cul, cynorhodon, églantier

un saladier de cynorhodons bien mûrs
du sucre en proportion
de la pectine

Nettoyer les gratte-culs et retirer au couteau la partie noire (reste de la fleur). Les placer une fois nettoyés dans une casserole et les couvrir d’eau. Porter à ébullition puis laisser cuire une quinzaine de minutes. Ecraser le tout au presse-légumes puis passer le tout au chinois de sorte qu’il ne reste absolument aucun grain (vérifier bien ce point).

cynorhodons au chinois

vérifiez qu’il ne reste aucun grain, on ne les appelle pas gratte-cul sans raisons !

Peser le jus obtenu et réserver une masse équivalente de sucre, et de la pectine à raison de 15 grammes par kilo. Porter le jus à ébullition pendant 3 minutes et ajouter la pectine et le sucre. Remuer constamment jusqu’à ce que le liquide, une fois refroidi, se fige.

gelée de rosier sauvage

quand la gelée est prise, une goutte se fige en refroidissant

Mettre en pot la préparation et laisser reposer trois jours. Si au bout de ce laps de temps, la gelée n’est pas prise, cuire à nouveau jusqu’à obtenir l’effet recherché.